lundi 30 novembre 2009

EN DIRECT LIVE

41e article de ce blog, Montréal, 30 novembre 2009, 08h45 heure locale, 0°C: IL NEIGE!!!!
Vous vivez en direct avec moi la première neige de cet hiver 09/10. Qui est arrivée juste à temps pour que ce soit encore en novembre!! Voila quelques photos à "chaud" depuis le balcon...
Quand à moi je m'équipe et je pars en cours. Dejà en retard et la neige ici n'est pas une excuse!!

mardi 24 novembre 2009

HELO LES BO MAKIS!!

Passons sur ce terrible jeu de mot dans le titre pour en venir directement au récit de nos makis home made.
Tout a commencé il y a bien longtemps (notre amour gastronomiquesque pour les sushis ne date pas d'hier) mais pour simplifier l'histoire et raccourcir le récit on va commencer à samedi matin. Samedi matin l'empereur, sa femme et le petit prince Yohann, Elsa et Neyl sont venus bruncher chez nous. Chef Boris nous avait préparé des œufs au bacon, du fromage blanc avec des fruits et des bons pancakes (dont certains même en forme de tête de Mickey ou de Bouli une fois la première oreille mangée). Bref on s’est régalés et tout ça c’est grâce à sa plaque en fonte magique dont je lui laisse le soin de vous parler...(nioc nioc qui va être obligé d'écrire un article?) Direction ensuite les balançoires du parc, pour digérer et récompenser Neyl de sa pièce de théâtre (Bouhou je pleure, regardez j’ai les yeux tout plissés et la bouche grande ouverte, Bouhou, oh je rigole, mince j’étais en train de pleurer, Bouhou, oh un truc au plafond ! Bon j’arrête ça les fait rire…De toute façon je me vengerai en éternuant ma compote sur papa et le tapis blanc partout !) Boris et moi poussons la ballade jusqu’à la rue Saint Denis pour acheter un cadeau à Delphine dont c’était l’anniversaire. Retour à la maison à pied, on se change, je pleurniche un coup (Mais pourquoi, oui pourquoi je n’ai pris que des habits digne d’un week-end au ski !! (Je ne skie pas à Megève) Où sont mes habits glamours?!!!) Et nous voilà partis pour Ville Mont-Royal, quartier résidentiel chic typique. Des grosses maisons en retrait de la rue, une belle pelouse à l’avant, pas de barrières, des façades éclairées… Nous allons chez l’oncle et la tante de Delphine pour fêter en famille et au coin du feu, ses 22ans. Et c’est là que commence la véritable histoire. Il se trouve que Delphine adooore les sushis et que sa famille québécoise sait faire des makis, ils ont donc passé l’après midi à en préparer pour nous ! Quand on arrive ils finissent de garnir et rouler les derniers puis les coupent. Il y a une vingtaine de makis quasi tous différents par personne, sachant que certains ne mangent pas vite, je passe sur le ventre plein de bons makis !! Vous connaissez Boris et son amour pour la cuisine alliés à ma gourmandise, nous n’avions qu’une envie : essayer d’en faire. Avant d’aller plus loin je m’excuse pour le manque de photos de ce samedi anti-régime gastronomique mais bon on était trop occupés à manger.
Lundi après-midi mon cours de projet est annulé, je rentre donc à midi à l’appart et Boris me propose de ressortir pour aller acheter mon manteau d’hiver (c’est un teaser, je vous raconterai ça la prochaine fois). Nous voilà donc en centre ville, de là il n’y a qu’un pas jusqu’au quartier chinois…Nous parcourons donc les petites épiceries à la recherche des ingrédients pour nos makis du soir…Gingembre confit, sauce, feuilles de nori (l’algue qui entoure les makis) avocats, vinaigre de riz…Une fois rentrés on se met au travail. On avait déjà du saumon et comme c’est juste pour essayer on a rien acheté d’autre, ce sera maki saumon/avocat/omelette. Voilà toutes les étapes en images !!


Le principe est simple : prendre une feuille de nori, la recouvrir de riz y apposer de la garniture et hop rouler le tout en serrant bien. D’habitude on s’aide d’une natte en bambou pour rouler mais dans l’épicerie chinoise c’était 2$ les dix et comme on prévoit pas d’ouvrir un restaurant…Finalement c’est vraiment pas dur ! (Dit la fille qui en a fait quatre et roulé cinq au garçon qui en a fait deux et roulé un (dans le même temps) hihi un peu de compétition) On fait trois rouleaux et comme il nous reste pas mal de garniture on refait cuire du riz. Nous voilà avec six rouleaux que Boris découpe à merveille Ooh les beaux makis ! Mais euh y’en a une soixantaine et ça se garde pas !! La magie d’internet venant à notre secours pour la seconde fois (la première était pour la préparation du riz à sushi et la méthode du roulé) Yohann et Elsa voient apparaître sur leur écran « Ca vous dit des makis ? Euh oui pourquoi pas ! Ok on arrive. » Voilà comment on a tout fini nos makis. Car oui ils étaient forts comestibles, ça nous a donné plein d’idées d’amélioration, on s’est bien amusés à les faire et on a passé une super bonne soirée…Sans aucun doute à refaire!
Helo bo makis! Vous n'avez pas commandé, nous arrivons!

dimanche 22 novembre 2009

CHARETTE DU CCA

Comme j'ai des demandes pour que je publie mes projets, voilà le récit (et les photos) du concours auquel j'ai participé du 05 au 08 novembre avec mes acolytes Delphine et Luca.
Il s'agissait d'un concours organisé par le CCA: Centre Canadien de l'Architecture, qui s'appelle Charrette du CCA. Alors pourquoi charrette? Tout simplement parce que c'est le mot qu'utilisent les architectes quand ils sont à la bourre: "Olalala je suis trop charrette" et qui signifie donc des nuits blanches en perspective. Tout le monde n'est pas d'accord sur l'origine exacte de l'expression mais en gros cela viendrait des temps anciens où les artistes en tout genre finissaient leurs "œuvres" dans la charrette qui les emmenait sur le lieu de la remise. Après cette petite explication de l'expression vous avez donc compris que si le concours se nomme "Charrette du CCA" c'est que le principe est de faire une charrette, donc de ne pas beaucoup dormir mais de beaucoup travailler. Le sujet est remis le jeudi soir au cours d'une soirée de présentation au CCA et la planche doit être rendue le dimanche avant 20h. Cette année le thème était : Nourrir la ville et voilà le sujet :
" La charrette interuniversitaire 2009 demande aux participants d’entamer la tâche emballante, bien que titanesque, de réconcilier culture urbaine et nature. La commande de Nourrir la ville est donc d’explorer, dans les nombreuses opportunités qu’offre le contexte de Parc-Extension, les manières par lesquelles nous pouvons reconstituer un contexte urbain viable, convivial et durable. Trois approches sont à explorer et à mettre en relation : Repenser et requalifier des espaces publics au service des usagers locaux. Explorer les opportunités pour l’agriculture urbaine. Encourager et développer le transport actif." 

Voila donc notre réponse: sur un tracé piéton existant mais quelque peu oublié, installer une structure légère qui accueille des bacs permettant à la population de cultiver et ainsi d'amener de l'agriculture dans l'ensemble du quartier tout en revalorisant les cheminements piétons. Les coupes montrent la richesse du tracé qui ne fait qu'exploiter des situations dejà présentes. Il existe déjà sur le site des jardins communautaires (très présents à Montréal) qui permettent à chaque famille du quartier de cultiver son petit bout de terre. Il en ouvre de nouveaux tous les ans et la demande est très forte, alors qu'au même moment à Lyon on rase les jardins ouvriers...Y'aurait il des questions à se poser sur la politique de la ville?!


Avez-vous remarqué le titre? à votre avis qui trouve le titre à 5h du matin après une nuit blanche? Et ben moi! (mais ça Julie et Mag le savait déjà!!) et où je vais chercher mon titre à 5h du matin? Dans ma mémoire profonde qui contient (et oui!) du Carla Bruni!! "Il semble que quelqu'un ait convoqué l'espoir, les rues sont des jardins, je danse sur les trottoirs...
Nous avons attaqué dès le jeudi soir par un petit débriefing après la présentation qui nous a permis de mettre toutes nos idées à plat. Nous avions une petite longueur d'avance sur la réflexion car nous avions déjà abordé ces thèmes dans notre plan d'urbanisme pour le cours de projet. Vendredi matin on attaque pour de vrai avec visite du site à 9h. Nous retournons ensuite à l'école et gribouillons jusqu'à 1h du matin. Samedi matin on a déjà bien avancé mais les choses sérieuses commencent. On travaille sans relâche jusqu'au dimanche midi, heure à laquelle on envoie notre planche pour impression. Retour maison pour moi, manger, douche et petit dodo. Il est déjà l'heure d'aller chercher la planche à l'imprimeur (88$ le A0 glups) et de la déposer à l'Université McGill. Boris nous accompagne. On est dans un drôle d'état mais heureux!! 

Mardi soir les planches sont exposées et mercredi soir c'est le vernissage avec remise des prix. Je vous rassure toute suite nous n'avons pas gagné!! Sinon le post aurait eu une autre tournure!! Mais je suis très contente d'avoir participé à un tel concours. Du point de vue des idées on était pile dans le sujet (le troisième et quatrième prix avaient la même idée de base que nous) par contre y'a du boulot au niveau graphisme!! Notre planche était beaucoup trop scolaire et pas assez accrocheuse pour un concours: trop sage, trop rangée et trop "technique", pas assez explicative (shema, croquis...) de notre concept. En conclusion, un beau sujet, une belle charrette, des bonnes pièces graphiques pour mon book et surtout très instructif!!

jeudi 19 novembre 2009

TOUR DU STADE OLYMPIQUE

Encore des photos!!! Mais de nouveau de Montréal, notre cité d'adoption.
Le jour de leur départ les parents de Boris s'offrent une dernière et belle visite, celle du complexe olympique. Le temps nous étant compté et le complexe étant juste ÉNORME on n'a pas eu le temps d'entrer dans le stade, mais nous montons à la tour pour observer Montréal à 360° dans ses couleurs d'automne.
Pour la petite anecdote, les installations olympiques ont été réalisées sous le maire Jean Drapeau, un féru de grands travaux. Même si ces différentes campagnes ont contribué au rayonnement international de Montréal, elles l'ont surtout endetté! Le stade olympique, construit pour les jeux d'été de 1976 a fini d'être payé cette année. Quand à son toit "rétractable" il pose depuis toujours des problèmes colossaux, toujours non résolus. Blague d'archi de Montréal: celui qui proposera une proposition viable et économique pour la réfection ou le remplacement du toit deviendra une star à Montréal. Après de tels déboires mieux vaut ne pas parler aux québécois de jeux olympiques et les jeux d'hiver de Vancouver en 2010 ne suscitent aucun engouement dans "notre" province.

Tout ça pour dire qu'on est monté à la tour!! Comme vous le voyez elle est inclinée (archi et amateurs imaginez les fondations sachant qu'elle ne doit pas seulement tenir debout mais aussi retenir le poids du toit du stade ...) Qui dit incliné dit pas d'ascenseur, donc comme en Haute-Savoie (pour toi Mag) on monte en téléphérique! Tantôt à l'intérieur de la structure, tantôt à l'extérieur (sur la partie centrale) le long du bâtiment. En haut se trouve une plateforme d'observation à 360°. Vue imprenable sur Montréal: le St Laurent, le pont Jacques Cartier, la cité, le Mont Royal, le Jardin botanique et même notre immeuble ("mais si le point blanc à l'ombre au fond") et le site de projet ("tu vois le grand vide au bord de l'autoroute au milieu des industries?"). La cité au loin s'est faite désirer en restant éternellement dans l'ombre. Panorama bien plus beau en vrai qu'en photo, rapport à la saleté des vitres et au soleil dans les yeux. Du haut Montréal est comme du bas, tramée!! De grandes artères irriguées par de plus petites rues et des quartiers repérables à leurs églises ou bâtiments publics qui ressortent de l'uniformité des logements. Montréal est aussi une ville basse et verte (enfin là elle était plutôt orangé/jaune automne oblige). On pourrais y rester des heures mais l'avion attend... Point de vue assez privilégié, j'ai hâte d'y retourner un matin (soleil de coté) et pourquoi pas avec de la neige...

mercredi 18 novembre 2009

LES VIES PARALLELES 2

Vous l'attendiez impatiemment sans pouvoir le télécharger nul part...voici notre deuxième épisode des "Vies parallèles"....

Nous retrouvons boris, qui en avait marre d'être un paillasson et s'est donc reconvertit dans la bière... La biereboris est soit disant française et soit disant une bière (plutôt un mélange avec de la vodka) Mais Boris est beaucoup plus heureux maintenant que son slogan est "boris is cool" et qu'il a des voitures à son effigie...

Notre Clairette adorée est maintenant une pizzeria, je dois l'avouer à la surprise générale!! En effet qui connait Claire et son gout sur et prononcé pour la bonne chère (et les bébés mais ça n'a rien à voir) sait qu'elle aurait choisi plus volontiers un resto de pasta...Mais au Canada rien n'est impossible! à croire que la folie pizza a atteint tout le monde, une "pizza Mag" a été aperçue à Québec...
Quand à la famille Dubois, leur cousin acadien a bel et bien un sex shop glauquissime (vente en gros et au detail) dans les petites rues touristiques de Québec! Après le coup du McDo on aura décidement tout vu!!

Voilà c'est fini pour aujourd'hui mais ne manquez pas le prochain épisode des "Vies Parallèles" qui vous fera une révélation (avec preuves plus que convainquantes à l'appui) à vous couper le souffle...

mardi 17 novembre 2009

PARC DE LA GASPESIE

Dernier album de notre périple en Gaspésie. Boris vous a mis l'eau à la bouche avec ses magnifiques photos d'orignaux, à moi de vous faire découvrir l'environnement magique dans lequel ils habitent. Voila donc les photos de la ballade...

Les bouleaux nus mélangés aux sapins et alliés à la neige ont fortement aidé mes talents "d'oeil de lynx" (mis à profit par les lentilles de contact, merci Manée). Le temps était très particulier, beau et voilé, frais et vivifiant. Le plaisir d'être dehors, au grand air, le plein de nature. Le soleil, le froid, la neige, les orignaux et nous, seuls au monde. Notre dernière marche et une des plus belles... Entre le Forillon et le Parc de la Gaspésie, la fin du tour a été époustouflante.
Quand à vous, ne vous inquiétez pas, nous avons plein d'autres voyages en tête à vous faire partager et il nous reste quelques inédits pour les périodes de creux...

dimanche 15 novembre 2009

WELCOME ORIGNAUX


Bon, si vous avez été assidus, vous avez probablement remarqué que notre quête de l’orignal n’avait pas été particulièrement couronnée de succès lors de notre passage dans le parc du Forillon qui pourtant nous avait semblé très prometteur , preuves à l’appui :
Bon j'en entend au fond qui sont un peu bruyants... Comment ça ma preuve elle est "toute pourrite" ?
Allez je veux bien avouer qu'on vous a habitué à mieux , mais de nuit dans la forêt avec la bestiole qui bouge !!
Ce n’est pas pour autant qu’on a baissé les bras et c’est motivés que nous avons abordé notre obiwan de l’orignal dernier espoir de voir l’élan américain => Le parc national de la Gaspésie, rien que ça.
L'arrivée dans le parc m'a laissé un souvenir impérissable : une petit marche de refroidissement d’échauffement pour rejoindre le début de la réelle marche, car la neige rendait la route impraticable. C’est donc après ½ h a regretter le forillon de la veille à se préparer mentalement à vivre un moment incroyable qu’on a débuté la vraie marche. Sans être réellement équipés pour marcher dans la neige on a débuté notre ascension de la colline du sommet. Le début de la balade dans la foret nous a permis de nous réchauffer et formuler notre souhait commun de voir ceux qui n’aiment pas le mot « magnifique » le plus grand cervidé du monde. C’est en pleine et énième formulation qu’on a été interrompu par un bruit qui impose le silence. Nous n’avions pas eu le temps de comprendre de quoi il en retournait que 2 orignaux s’échappaient au loin dans la colline.


Pas trop sûrs de qui (ou quoi) les avait mis en déroute nous avons continué notre marche en gardant nos formulations pour notre cœur. Pris d’une envie de ne pas me laisser avoir une deuxième fois je tentais une échappée pour surprendre le cervidé. Un bon point de vue sur la zone m’a permis de repérer 2 belles bêtes de l’autre coté de la colline qui ne nous avaient apparemment pas repéré et qu’on a ainsi pu photographier tranquillement aidés de nos zoom avec mon père .
Ça fleurait la réussite et j’étais déjà satisfait du déplacement quand Hélo et ma mère nous rejoignirent avec un certain retard (qui nous avait pas échappé). La raison (à peine avouable) du contretemps c’était évidement une rencontre avec le graal à poils longs. Je décide de retourner avec œil de Lynx Hélo sur la scène de crime le lieu de l’observation.

tout s’est passé très vite : environ ¾ d’heures à pouvoir observer, photographier, filmer, imiter , oui imiter… : quand ils nous regardaient étrangement, je montrais que moi aussi j’étais intéressé par les sapins…

Je suis intimement convaincu de l’utilité du mimétisme : plus ça allait plus ils se rapprochaient de nous.
En 45 minutes ils sont passé de 30 mètres à « Hého ne me marche pas dessus quand même ».
Bon je pense qu’ils étaient surtout curieux car une fois passés à coté de nous pour se faire des sensations ils ont mis les voiles fissa , ça reste cependant un excellent souvenir (partagé ?) .

lundi 9 novembre 2009

AUTOMNE

Voila quelques magnifiques photos de l'automne montréalais.
Photos prises dans le parc Lafontaine la semaine passée. Depuis énormément de feuilles sont tombées. Ils les ramassent (celles sur les chemins en tout cas) et en font des gros tas dans certains coins du parc...comme pour la neige! De toute façon ici, que l'on parle de nourriture, de neige ou même de feuilles, tout est en quantité abondante!!
Je vous laisse donc à votre contemplation ^^ . Et oui j'ai bien vu des orignaux pendant notre voyage en Gaspésie, Boris mettra les photos-preuves en ligne très prochainement.

mardi 3 novembre 2009

DE GASPE A CAP CHAT

Une magnifique journée dans le magique Parc du Forillon.... les photos. Ce matin nous nous éveillons au pied du phare sous un soleil radieux. Agathe, notre hôte, nous sert un petit déjeuner de roi: cookies maisons, yaourt avec des fruits, omelettes (sucrée et salée) croissant, pain grillé... On est bien remplis et la marche du jour va nous faire du bien! Nous entrons donc dans le parc national du Forillon avec la certitude de paysages sublimes et l'espoir de revoir (de jour!) des orignaux. Notre première balade consiste à monter jusqu'à une tour d'observation qui nous permettra d'embrasser du regard toute la baie de Gaspé. Le chemin grimpe le long d'une falaise au bord de la mer. C'est assez déroutant car la végétation rappelle sans efforts celle des Alpes, mais à chaque trouée entre les sapins la mer apparaît, limpide. En saison il y a même des baleines. Aujourd'hui point de baleines mais un temps magnifique et un air juste frais comme il faut. Nous marchons en faisant le moins de bruit possible (ce qui fait fortement travailler les cuisses) et en dressant l'oreille. On entend des oiseaux et sûrement des écureuils dans les fourrés, mais jusqu'au sommet pas trace d'orignaux ni d'ours. En effet on trouve ici de nombreux ours noirs (petits, trapus, ils mangent principalement des baies) que l'on peut aisément observer au printemps mais qui se préparent actuellement à hiberner. La tour d'observation au sommet offre une vue à couper le souffle. Boris et moi avons bien pensé aux sujets au vertige, Mag (cf st etienne) et Julie par exemple ;). Nous redescendons par le même chemin et nous séparons à un embranchement. Jean Marc et Nicole vont récupérer la voiture, Boris et moi rejoignons à pied la baie voisine où nous nous retrouvons. Le chemin descend à travers une foret moins dense et longe des clairières appréciées des ours... Nous rejoignons la cote et continuons notre balade le long de la mer. Je citerai simplement Boris "C'est le paradis ici!". Nous poursuivons ensuite notre route jusqu'à Rivière au Renard, ville côtière réputée pour ses pêcheries. On achète crevettes, mousse de homard et filets fumés pour le pic nic, que l'on mangera dans la voiture car ici il fait bien frais! Sans encombres et partiellement de nuit nous roulons jusqu'à Cap Chat, avec la certitude d'avoir vécu l'une des plus belles journées de notre voyage.