dimanche 15 novembre 2009

WELCOME ORIGNAUX


Bon, si vous avez été assidus, vous avez probablement remarqué que notre quête de l’orignal n’avait pas été particulièrement couronnée de succès lors de notre passage dans le parc du Forillon qui pourtant nous avait semblé très prometteur , preuves à l’appui :
Bon j'en entend au fond qui sont un peu bruyants... Comment ça ma preuve elle est "toute pourrite" ?
Allez je veux bien avouer qu'on vous a habitué à mieux , mais de nuit dans la forêt avec la bestiole qui bouge !!
Ce n’est pas pour autant qu’on a baissé les bras et c’est motivés que nous avons abordé notre obiwan de l’orignal dernier espoir de voir l’élan américain => Le parc national de la Gaspésie, rien que ça.
L'arrivée dans le parc m'a laissé un souvenir impérissable : une petit marche de refroidissement d’échauffement pour rejoindre le début de la réelle marche, car la neige rendait la route impraticable. C’est donc après ½ h a regretter le forillon de la veille à se préparer mentalement à vivre un moment incroyable qu’on a débuté la vraie marche. Sans être réellement équipés pour marcher dans la neige on a débuté notre ascension de la colline du sommet. Le début de la balade dans la foret nous a permis de nous réchauffer et formuler notre souhait commun de voir ceux qui n’aiment pas le mot « magnifique » le plus grand cervidé du monde. C’est en pleine et énième formulation qu’on a été interrompu par un bruit qui impose le silence. Nous n’avions pas eu le temps de comprendre de quoi il en retournait que 2 orignaux s’échappaient au loin dans la colline.


Pas trop sûrs de qui (ou quoi) les avait mis en déroute nous avons continué notre marche en gardant nos formulations pour notre cœur. Pris d’une envie de ne pas me laisser avoir une deuxième fois je tentais une échappée pour surprendre le cervidé. Un bon point de vue sur la zone m’a permis de repérer 2 belles bêtes de l’autre coté de la colline qui ne nous avaient apparemment pas repéré et qu’on a ainsi pu photographier tranquillement aidés de nos zoom avec mon père .
Ça fleurait la réussite et j’étais déjà satisfait du déplacement quand Hélo et ma mère nous rejoignirent avec un certain retard (qui nous avait pas échappé). La raison (à peine avouable) du contretemps c’était évidement une rencontre avec le graal à poils longs. Je décide de retourner avec œil de Lynx Hélo sur la scène de crime le lieu de l’observation.

tout s’est passé très vite : environ ¾ d’heures à pouvoir observer, photographier, filmer, imiter , oui imiter… : quand ils nous regardaient étrangement, je montrais que moi aussi j’étais intéressé par les sapins…

Je suis intimement convaincu de l’utilité du mimétisme : plus ça allait plus ils se rapprochaient de nous.
En 45 minutes ils sont passé de 30 mètres à « Hého ne me marche pas dessus quand même ».
Bon je pense qu’ils étaient surtout curieux car une fois passés à coté de nous pour se faire des sensations ils ont mis les voiles fissa , ça reste cependant un excellent souvenir (partagé ?) .

3 commentaires:

  1. Maintenant, on attend la "quête" des ours...

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  2. ba franchement je préfère mon bon vieux âne français que ce machin-chose du Canada :p

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  3. yeaaah votre quête n'a pas été vaine, je suis super fière!!

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