Demain matin on se réveille au paradis....pictures please!!!
Ce matin nous partons en direction de Gaspé et plus précisément du Cap des Rosiers où l'on nous a conseillé un gite. Nous passons tout d'abord par la réserve indienne de Gesgapegiag, nous sommes en territoire Mic Mac... Nous arrivons ensuite au village de Bonnaventure, considéré comme la capitale de "l'Acadie". Les acadiens, les premiers colons français, s'étaient installés dans toute la région et en avait fait une colonie prospère, basée sur l'agriculture. Ils entretenaient de très bons rapports avec les indiens Mic Mac, avec lesquels ils commerçaient (ou plutot faisaient du troc). C'étaient sans compter sur les anglais qui débarquèrent pour s'emparer de la colonie. Ils détruisirent les villages, déportèrent les acadiens et prirent grand soin de separer familles et amis. Certains acadiens demeurèrent en Gaspésie avec l'aide des Mic Mac, d'autres repartirent en France ou en Louisiane ou encore s'installèrent dans les régions de Québec et Montréal. "Le grand dérangement" permit ainsi d'implanter définitivement et fermement la langue française dans tout le Québec et jusqu'en Louisiane.
Sur la route nous traversons un village dont Sebastien, mon ami québécois, m'avait parlé: toutes les bornes incendie de la ville sont peintes en personnages! Seulement un petit échantillon ici, mais le fait de les peindre nous fait nous rendre compte de leur nombre impressionnant. Toutes les habitations sont en bois (c'est également vrai pour Montréal) le feu est ici un véritable fléau. La cote nous emmène ensuite jusqu'à Percé petit village extrêmement touristique (et complètement mort en cette période hors saison) connu pour sa roche....percée!
Nous roulons ensuite jusqu'à Gaspé, le soleil est déjà bas sur l'horizon quand nous dépassons la ville en direction du Cap des rosiers. Entre chien et loup, nous sortons du dernier village et pénétrons dans les fôrets du Parc du Forillon. Au détour d'un virage je vois deux masses sombres en contrebas: "Des caribous!!!!" on arrête la voiture et on descend pour les regarder en prenant garde de ne pas faire de bruit. Ils sont a cinq mètres de nous et broutent l'herbe de l'autre coté de la rambarde. Boris lâche alors un bruyant "mouougnifique!!" et voila les deux bêtes qui détalent dans la foret. Voila comment nous avons (presque) vu nos premiers orignaux... Car il s'agit bien d'orignaux qui vivent dans les forets (la taïga) et non des caribous qui vivent eux dans les endroits plus désolés (la toundra). Nous continuons la route à 20km/h en scrutant les bas cotés. Boris en aperçoit alors deux autres (une mère et son petit) sur le bord de la route. On recule et pfiou eux aussi s'enfoncent dans les fourrés. Voila comment nous avons (presque) vu nos deuxièmes orignaux... Nous arrivons enfin au Cap des Rosiers qui comporte un phare et quatre maisons, dont notre gîte. Agathe et Robert sont adorables et nous préparent la chambre le temps que nous retraversions la foret pour aller chercher à manger. Une deuxième chance pour les orignaux!! Il fait bien nuit maintenant et nous scrutons la foret et la route. La mère et son petit sont toujours là et traversent la route sous nos yeux ébahis, mais au moment où l'on arrête la voiture, ils détallent. Voila comment nous avons (presque) vu nos troisièmes orignaux... Malgré tous ces "presque" on est très contents!! De retour au gîte avec des victuailles on se sent comme à la maison. Agathe fait cuire le steak de Boris et nous donne tout ce dont nous avons besoin. On discute toute la soirée (en anglais!) de mooses (orignaux) avec le couple d'allemands également présents au gîte qui rêvent eux aussi d'en voir. Ambiance chaleureuse et bonnes couvertures...une belle nuit...
Ce matin nous partons en direction de Gaspé et plus précisément du Cap des Rosiers où l'on nous a conseillé un gite. Nous passons tout d'abord par la réserve indienne de Gesgapegiag, nous sommes en territoire Mic Mac... Nous arrivons ensuite au village de Bonnaventure, considéré comme la capitale de "l'Acadie". Les acadiens, les premiers colons français, s'étaient installés dans toute la région et en avait fait une colonie prospère, basée sur l'agriculture. Ils entretenaient de très bons rapports avec les indiens Mic Mac, avec lesquels ils commerçaient (ou plutot faisaient du troc). C'étaient sans compter sur les anglais qui débarquèrent pour s'emparer de la colonie. Ils détruisirent les villages, déportèrent les acadiens et prirent grand soin de separer familles et amis. Certains acadiens demeurèrent en Gaspésie avec l'aide des Mic Mac, d'autres repartirent en France ou en Louisiane ou encore s'installèrent dans les régions de Québec et Montréal. "Le grand dérangement" permit ainsi d'implanter définitivement et fermement la langue française dans tout le Québec et jusqu'en Louisiane.
Sur la route nous traversons un village dont Sebastien, mon ami québécois, m'avait parlé: toutes les bornes incendie de la ville sont peintes en personnages! Seulement un petit échantillon ici, mais le fait de les peindre nous fait nous rendre compte de leur nombre impressionnant. Toutes les habitations sont en bois (c'est également vrai pour Montréal) le feu est ici un véritable fléau. La cote nous emmène ensuite jusqu'à Percé petit village extrêmement touristique (et complètement mort en cette période hors saison) connu pour sa roche....percée!
Nous roulons ensuite jusqu'à Gaspé, le soleil est déjà bas sur l'horizon quand nous dépassons la ville en direction du Cap des rosiers. Entre chien et loup, nous sortons du dernier village et pénétrons dans les fôrets du Parc du Forillon. Au détour d'un virage je vois deux masses sombres en contrebas: "Des caribous!!!!" on arrête la voiture et on descend pour les regarder en prenant garde de ne pas faire de bruit. Ils sont a cinq mètres de nous et broutent l'herbe de l'autre coté de la rambarde. Boris lâche alors un bruyant "mouougnifique!!" et voila les deux bêtes qui détalent dans la foret. Voila comment nous avons (presque) vu nos premiers orignaux... Car il s'agit bien d'orignaux qui vivent dans les forets (la taïga) et non des caribous qui vivent eux dans les endroits plus désolés (la toundra). Nous continuons la route à 20km/h en scrutant les bas cotés. Boris en aperçoit alors deux autres (une mère et son petit) sur le bord de la route. On recule et pfiou eux aussi s'enfoncent dans les fourrés. Voila comment nous avons (presque) vu nos deuxièmes orignaux... Nous arrivons enfin au Cap des Rosiers qui comporte un phare et quatre maisons, dont notre gîte. Agathe et Robert sont adorables et nous préparent la chambre le temps que nous retraversions la foret pour aller chercher à manger. Une deuxième chance pour les orignaux!! Il fait bien nuit maintenant et nous scrutons la foret et la route. La mère et son petit sont toujours là et traversent la route sous nos yeux ébahis, mais au moment où l'on arrête la voiture, ils détallent. Voila comment nous avons (presque) vu nos troisièmes orignaux... Malgré tous ces "presque" on est très contents!! De retour au gîte avec des victuailles on se sent comme à la maison. Agathe fait cuire le steak de Boris et nous donne tout ce dont nous avons besoin. On discute toute la soirée (en anglais!) de mooses (orignaux) avec le couple d'allemands également présents au gîte qui rêvent eux aussi d'en voir. Ambiance chaleureuse et bonnes couvertures...une belle nuit...
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